FAQ
1.
Même sans être bilingue, vous pouvez, en tant que parent, apporter une aide précieuse à votre enfant simplement en accordant de l’importance à ce qu’il vous raconte de son expérience au sein des ateliers ou au contact de sa nounou et en valorisant son investissement dans les activités qu’il pratique en langue étrangère.
Par ailleurs, si les Belges francophones reconnaissent généralement l’utilité d’apprendre le néerlandais, ils ne se font pas toujours une représentation très positive de cette langue. Il n’est pas rare d’entendre que « le néerlandais, ce n’est pas beau » ou que « c’est difficile ». Construire avec votre enfant une attitude d’ouverture, positive envers toutes les langues étrangères, quelles qu’elles soient, peut aussi l’aider dans ses apprentissages en lui donnant l’envie de maîtriser d’autres langues que sa langue maternelle.
2.
La période la plus propice à l’apprentissage d’une autre langue que la langue maternelle est la première année de vie.
En effet, si dans un premier temps, le bébé est capable de différencier et de produire tous les sons de toutes les langues, il va petit à petit modifier son jasis en fonction de la langue dans laquelle on s’adresse à lui et le restreindre aux phonèmes de sa langue maternelle. Vers 6 mois, l’influence du langage pratiqué dans la famille sur son babillage est déjà considérable. Vers 1 an, les productions vocales de l’enfant reflètent presque exclusivement sa langue maternelle.
C’est pendant les premières années de sa vie que l’enfant bénéficie des plus grandes facultés de perception et d’imitation, qui sont précieuses dans l’apprentissage d’une langue, quelle qu’elle soit. Plus l’enfant apprend tôt une langue étrangère, plus il est capable de parler sans accent, tant il adapte sa prononciation à celle de son interlocuteur et restitue facilement les sons entendus.
La structure du cerveau du jeune enfant lui permet d’apprendre une langue de manière naturelle, comme pour la langue maternelle, en assimilant du vocabulaire dans le contexte et en déduisant des principes généraux de grammaire à partir de constructions de phrases entendues.
De plus, l’enfant, jusqu’à la puberté, garde une certaine spontanéité et une curiosité naturelle qui lui donnent une attitude idéale pour l’apprentissage d’une langue.
Plus l’enfant va approcher de la puberté, plus, la langue maternelle va interférer et plus l’apprentissage deviendra explicite, analytique. La langue étrangère devra alors être apprise comme n’importe quelle autre connaissance. L’apprentissage sera plus fastidieux et la maîtrise de la langue moins bonne.
3.
Certains parents craignent qu’en exposant leur enfant à une seconde langue dès le plus jeune âge, celui-ci soit souffre d’un retard de développement ou éprouve des difficultés dans la maîtrise de sa langue maternelle.
Différentes études démontrent qu’il n’en est rien. Au contraire, l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge serait plutôt un facteur de réussite scolaire, avec de meilleurs résultats dans toutes les matières, sans compter une plus grande motivation pour l’apprentissage d’autres langues (quelles qu’elles soient). Au-delà de l’aspect purement scolaire, il permet surtout une prise de conscience de la richesse liée à la diversité linguistique et culturelle. La découverte d’autres langues entraîne donc des effets positifs sur le développement tant social que cognitif des enfants.
Il est en revanche exact que l’enfant de moins de 3 ans exposé simultanément à plusieurs langues de manière intensive (par exemple, un enfant auquel la mère et le père parlent chacun dans une langue différente) a plus de données à assimiler qu’un enfant qui n’apprend qu’une langue. Il est dans ce cas possible qu’il maîtrise une des deux langues (ou toutes) un peu plus tard qu’un enfant monolingue. Vers 4 ou 5 ans, ces enfants ont exactement la même maîtrise du langage que les enfants monolingues, mais en plusieurs langues.
4.
Depuis une vingtaine d’années, l’organisation d’un cours de langue moderne est obligatoire dans toutes les classes de 5e et 6e années primaires des écoles situées en Communauté française de Belgique.
Pourtant, actuellement, on est toujours très loin du « tous bilingues en 2001 » ...
Lorsque l’on sait que la période la plus propice à l’apprentissage d’une autre langue que la langue maternelle couvre les neufs premières années de vie (avec un pic particulièrement favorable au cours de la première année), on peut regretter que le système scolaire démarre celui-ci si tard, et quasiment pile au moment où les interférences avec la langue maternelle commencent à se faire plus fréquentes, où l’apprentissage devient plus analytique et où les spécialistes ont démontré que les zones du cerveau spécialisées dans l’acquisition du langage commencent à perdre de leur capacité !
En outre, les cours de langues modernes laissent généralement beaucoup de place à l’étude de règles de grammaires (souvent rébarbatives) et de listes de vocabulaire (donc axées sur la traduction) au détriment de la fonction première d’une langue : la communication.
Speech Splash, s’adresse aux enfants dès leur plus jeune âge et propose une approche pédagogique moins analytique et plus ludique. Grâce à un choix soigné de supports qualitatifs, esthétiques et authentiques (destinés aux enfants natifs de la langue), les activités Speech Splash prennent une dimension affective, familière pour l’enfant. Plus tard, lorsqu’il sera en contact avec les langues étrangères dans le cadre scolaire, ces souvenirs doux et familiers lui reviendront en mémoire tels une madeleine de Proust, lui permettant d’adopter d’emblée une attitude d’ouverture et une grande motivation à apprendre.
5.
Traditionnellement, les cours particuliers de langues étrangères ne s’adressent pas aux enfants en bas âge et sont essentiellement orientés vers le soutien scolaire. La méthode utilisée reste dès lors de type scolaire. Au contraire, celle développée par Speech Splash s’oriente vers la réalisation d’activités ludiques en langue étrangère plutôt que vers un cours de langue.
6.
Speech Splash n’a pas fait le choix de s’entourer uniquement de native speakers. En effet, tout comme les instituteurs ne sont pas nécessairement des experts diplômés de chaque matière qu’ils enseignent, nous ne sommes pas convaincus que l’enfant apprendra mieux la langue au contact d’un locuteur natif. Nous sommes toutefois évidemment très attentifs au niveau de maîtrise de la langue dans le chef de nos babysitters (niveau C1 requis), ainsi qu’à la qualité de leur accent qui doit être irréprochable.
Au-delà de leurs compétences linguistiques, Speech Splash accorde une grande importance à l’expérience de ses babysitters, à leur implication dans le projet ainsi qu’à leurs qualités pédagogiques. Ils doivent avant tout être parfaitement à l’aise au contact des jeunes enfants et permettre à ceux-ci de se comporter avec eux de la manière la plus naturelle possible. Plus l’enfant sera lié à son babysitter, plus il développera vite et facilement la langue parlée par celui-ci ou celle-ci.
7.
Le babysitting doit obligatoirement lieu au domicile des parents ou d’un proche de l’enfant. Les babysitters ne peuvent en effet accueillir les enfants à leur domicile, n’étant pas autorisées comme milieux d’accueil par l’ONE
8.
Le babysitting immersif plonge votre enfant dans un véritable bain de langue. En compagnie du babysitter, qui lui parle exclusivement en langue étrangère, il participe à des activités quotidiennes telles que la préparation du repas, des jeux, des promenades… Dans un cadre qui lui est familier, il apprend à son rythme à communiquer dans une nouvelle langue . Comme le fait le parent pour transmettre sa langue maternelle, le babysitter va verbaliser en langue étrangère toutes ses actions et celles posées par l’enfant, lui poser des questions et lui apprendre petit à petit à y répondre. Le babysitter va également mener des jeux ou des bricolages adaptés à l’âge de votre enfant, à l’aide de ce que vous mettrez à sa disposition.
Cette méthodologie offre l’opportunité à votre enfant de développer de nouvelles compétences en douceur et de la manière la plus naturelle qu’il soit. Bien qu’il s’agisse d’une formule individualisée, il ne s’agit donc pas d’un cours particulier.
9.
Si les parents peuvent être présents à l’occasion du babysitting, leur interférence dans la relation entre l’enfant et le babysitter n’est toutefois pas souhaitable. En effet, en sa présence, l’enfant va naturellement se tourner vers sa figure d’attachement plutôt que vers une personne inconnue, complexifiant la création d’une relation de qualité entre le babysitter et l’enfant. D’autre part, une interaction en langue maternelle pendant le babysitting risque de perturber le processus de découverte de la langue étrangère.
10.
Le solde des points restant peut être utilisé avec un autre babysitter de votre choix. Si aucun autre profil ne peut répondre à vos critères, nous vous remboursons le solde des points non utilisé.
11.
Le babysitter peut effectuer des déplacements avec votre enfant pour autant que vous l’y autorisiez. Si les déplacements représentent une distance telle qu’ils doivent s’effectuer en voiture, vous devez vous assurer que le babysitter dispose d’un véhicule, qu’il accepte de transporter vos enfants et mettre un siège enfant adapté à sa disposition.